Dieu nous a créés pour Le connaître, L’aimer et Le servir et ainsi, par une vie pieuse et fidèle, obtenir la béatitude éternelle.
Au jour de la naissance du divin Enfant-Jésus – le Verbe incarné – les Anges ont chanté « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».
Comment devenir des hommes de bonne volonté et ainsi obtenir la paix ? En faisant la volonté de Dieu (‘que votre Volonté soit faite …’) et en cherchant à Lui plaire dans les bonnes œuvres qu’Il nous donne à accomplir.
Au-delà du respect des commandements divins et de l’Église ainsi que de la loi naturelle, socle minimal d’une vie chrétienne, quelles œuvres sont les plus appréciées par le Bon Dieu ?
Les œuvres de piété ? La prière, la méditation du Rosaire, le Chemin de Croix, la lecture des Saintes Écritures, les dévotions particulières … oui à n’en point douter toutes ces œuvres plaisent à Dieu.
Les œuvres de miséricorde et de pénitence ? L’aumône, les mortifications, les sacrifices volontaires ou acceptés, l’obtention d’indulgences pour les âmes du purgatoire … oui tout cela plaît au Bon Dieu.
Mais toutes ces œuvres sont des actions réalisées par des hommes pécheurs même si leur volonté est très bonne. Elles sont donc imparfaites.
Il faut une action divine pour plaire pleinement au Bon Dieu : le Saint Sacrifice de la Messe est, bien évidemment, l’œuvre la plus appréciée par le Bon Dieu, infiniment plus que des œuvres purement humaines.
Faire célébrer des messes et, si possible, y assister est donc ce que nous pouvons faire de mieux pour plaire au Bon Dieu et être des hommes de bonne volonté.
Mais quelles intentions de messes plaisent le plus au Bon Dieu ?
Quelle est la créature qu’Il aime le plus et pour laquelle nous devons offrir des messes ?
Cette créature, le chef d’œuvre de sa création, c’est la Très Sainte Vierge Marie : sa Fille bien-aimée, sa Mère Immaculée, son Épouse virginale.
On ne peut pas plaire davantage au Bon Dieu qu’en faisant célébrer des messes en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie.
Mais alors, à quelle intention précise ?
Le 10 décembre 1925, à Pontevedra, la Très Sainte Vierge Marie apparut à sœur Lucie et lui montra son Cœur Immaculé entouré d’épines qui semblaient s’enfoncer. L’Enfant-Jésus lui dit : « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère, couvert des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il n’y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les retirer. »
Ainsi, en plus –et non pas à la place- de la pratique de la dévotion réparatrice des premiers samedis, faisons célébrer des messes en réparation des outrages et blasphèmes commis contre le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie. Nous serons alors des hommes de bonne volonté puisque Dieu veut établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et demande que l’on retire les épines qui y sont enfoncés, par des actes de réparation. Quel meilleur acte de réparation que le Saint Sacrifice de la messe ?
Le Fils a donné sa vie pour l’honneur de son Père et le salut de nos âmes. Il appréciera, plus que tout, de s’offrir dans le Saint Sacrifice de la messe pour l’honneur de sa Mère.
Qu’est-ce qu’une messe offerte pour la réussite au permis de conduire ou à un examen, pour trouver du travail ou guérir d’une maladie en comparaison d’une messe offerte pour l’honneur de Notre Mère et pour réparer les outrages à son Cœur Douloureux et Immaculé. Notre Bonne Mère, qui connaît parfaitement nos cœurs et nos besoins, ne sera-t-Elle pas touchée de voir que, par amour, nous La faisons passer en premier ? Le Bon Dieu ne sera-t-il pas satisfait de cet hommage à son Épouse ?
« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses [nécessaires à la vie terrestre] vous seront données par surcroît. » (Mt. VI, 33)
Saint Jean Bosco, dans une vision célèbre, a vu le navire de l’Église fortement attaqué de toutes parts par ses ennemis, fermement amarré à deux colonnes : la plus haute caractérisait la dévotion à la Sainte Eucharistie, la plus petite indiquait la dévotion à la Très Sainte Vierge Marie. En faisant célébrer des messes en réparation des outrages et blasphèmes commis contre le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, nous lions ces deux colonnes – ces deux dévotions – pour leur donner plus de force et ainsi mieux soutenir l’Église.