« (…) Au moment où l’on parle de nos chers défunts, je pense qu’il est bon de faire allusion également à la réforme qui a été faite lors du Concile au sujet de l’incinération des corps. Dans le droit canon, il est écrit que ceux qui, d’une manière ou d’une autre, auront désiré et exprimé le désir que l’on incinère leur corps au moment de la mort, doivent être privés de sépulture ecclésiastique. Privés de sépulture ecclésiastique – c’est le droit. Sans doute l’Eglise, au Concile, a changé ce droit, mais c’est là une des choses qui paraît le plus abominable parce que, dès le début de son existence, l’Eglise a voulu que les corps – qui sont les temples du Saint-Esprit, qui ont été sanctifiés par le baptême, sanctifiés par les sacrements, par la présence du Saint-Esprit, sanctifiés par la réception du sacrement de l’Eucharistie, soient vénérés. Et il est marqué dans le droit canon que même les membres d’un chrétien, d’un catholique, qui sont amputés dans une droit canon que même les membres d’un chrétien, d’un catholique, qui sont amputés dans une clinique, doivent être enterrés, ne doivent pas être brûlés. Voyez jusqu’où l’Eglise a le respect, la vénération des membres qui ont été sanctifiés par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi, nous refuserons absolument cette coutume abominable, qui est d’ailleurs une coutume maçonnique. Le droit canon fait allusion à ces associations dans lesquelles il est demandé que les corps soient incinérés, et ces associations sont précisément des associations maçonniques.

Alors, on se demande vraiment comment on a pu accepter une éventualité semblable sans avoir été influencé par ces associations maçonniques… Nous devons donc garder un très grand respect pour le corps des défunts, pour ceux qui ont été sanctifiés, et nous devons les ensevelir comme les chrétiens l’ont toujours fait. Nous devons avoir le culte de nos défunts et le culte de nos cimetières. L’entretien des tombes de nos défunts de toujours être parfait afin que l’on montre la foi que nous avons dans des corps qui, un jour, ressusciteront. »

Mgr Lefebvre, Toussaint 1978