
A la lecture du texte publié sur le site par la FSSPX, où il est question du cardinal Parolin, secrétaire d’État de François et reconduit par son successeur jusqu’à nouvel ordre, on découvre le pot aux roses, ce qui, entre nous soit dit, n’est pas étonnant. Le cardinal s’exprime (fait rare sur un sujet si important) : les dessous du conclave. Je croyais – je suis bien naïf ! – que tout était secret là-dessus. Que nenni, et d’ailleurs Parolin n’est pas le seul à s’exprimer. En effet certains cardinaux ont même dit pour qui ils avaient voté. On n’est plus au temps de saint Pie X… !
Voici donc des extraits sur l’article, dont le lien sera donné ensuite :
« (…) Le haut prélat (Parolin), dont chaque mot est pesé, confirme implicitement l’unanimité dégagée par la personne du cardinal Robert Francis Prevost et donc d’un choix préparé en amont : « Je ne trahirai aucun secret en révélant que l’accepto prononcé par le cardinal Prevost, faisant de lui le 267ème Pape de l’Église catholique, fut suivi d’un applaudissement long et fervent », se rappelle-t-il.
Une élection, à lire le porporato italien, moins le fruit d’un compromis que d’un processus commencé bien avant l’élection et abouti durant le pré-conclave : « Jamais il [Léon XIV] n’a perdu ce sourire doux qui le caractérise, malgré, je le présume, la pleine conscience des nombreux et complexes défis auxquels l’Église est confrontée aujourd’hui.
« Ces défis, nous les avions longuement évoqués lors des congrégations générales précédant le conclave, où chaque participant, cardinaux électeurs ou non, a pu dresser un tableau du catholicisme dans son pays, exposer les épreuves qui l’attendent et esquisser des perspectives d’avenir. (…) »
Voir ici le texte en son entier : https://fsspx.news/fr/news/le-cardinal-parolin-revient-sur-lelection-leon-xiv-52480
Un nom avancé dès avant le conclave
Ainsi, le nom de Prevost était nettement avancé (pour ne pas dire plus), dès avant le conclave. Homme de l’ombre, ce pion dans l’échiquier était à Rome depuis deux ans, préfet d’un dicastère des plus importants (celui des évêques). Des noms sont sortis avant le conclave, pour mieux cacher le sien. Ceci semble assez certain.
Par ailleurs, comment se fait-il que, si peu de temps après son élection, il paraisse au balcon de Saint-Pierre avec un discours fort bien préparé, soigné, un plan d’action qui n’est pas absolument pas celui que souhaite le supérieur du district de France pour la même Fraternité, à savoir un pape dans la lignée d’un Léon XIII qui avait écrit l’encyclique Libertas præstantissimum (20 juin 1888 – https://www.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_20061888_libertas.html ) ?
Voir ici le texte de l’abbé Peignot en son entier : https://laportelatine.org/actualite/un-nouveau-pape
D’ici ce dimanche 18 mai, Léon XIV aura eu plus de temps pour peaufiner son discours d’intronisation (autrefois le pape était couronné, il portait la tiare, symbole de la primauté de l’évêque du monde entier dont le siège est à Rome).
En tout cas, le nouvel élu a été porté aux nues par le monde non catholique. Il s’est adressé en outre au rabbinat romain et américain, l’assurant de son engagement à ‘poursuivre et à renforcer le dialogue et la coopération de l’Église avec le peuple juif’. »
Voici l’article qui traite de cette question : https://www.medias-presse.info/leon-xiv-les-rabbins-nostra-aetate/205015/
La conversion de Rome, et la vraie consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, ne semblent pas être pour demain, ni pour après-demain.
Jean Seigne – 16 mai 2025