« Il y aura des saints parmi les enfants », avait prédit le pape saint Pie X. Veux-tu aimer et imiter Jésus ? Suis-le sur le chemin qui mène au Calvaire : tous les saints sont devenus des saints en méditant la Passion de Jésus.

Seigneur Jésus, je viens m’unir à vos souffrances rédemptrices. C’est pour moi que vous avez voulu gravir le chemin du Calvaire, pour me prouver votre amour et me sauver.

Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et ma Mère, guidez-moi dans cette méditation ; donnez-moi les sentiments qui furent les vôtres dans ces moments si douloureux.

Après l’annonce de chaque station, on chante :

– Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi.

Nous vous adorons, ô Jésus, et nous vous bénissons.

– Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.

Vous qui, par votre sainte Croix, avez racheté le monde.

Après chaque station, on peut réciter un Notre Père, un Je vous salue, Marie et un Gloire au Père, puis on chante :

– Miserere nostri, Domine.

Ayez pitié de nous Seigneur.

– Miserere nostri.

Ayez pitié de nous.

– Fidelium animae, per misericordiam Dei, requiescant in pace.

– Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.

1re station– Jésus est condamné à mort.

Qu’avez-vous fait, mon Jésus, pour mériter d’être condamné à mort ? Avez-vous péché ? Avez-vous fait le mal dans votre vie ?

C’est pour moi et à cause de mes péchés que vous êtes condamné. Pardon mon Jésus. Je regrette toutes mes fautes.

2e station – Jésus est chargé de sa Croix.

Jésus est condamné à porter l’instrument de son supplice, lui, l’Innocent de toute faute. Comme Isaac il porte l’autel de son Sacrifice, sur lequel il va s’offrir et mourir.

Sans un mot de plainte, il s’avance. Mon Jésus, je veux vous suivre généreusement.

3e station – Jésus tombe sous le poids de sa Croix.

Jésus, épuisé par son agonie, sa flagellation, toutes les souffrances de la nuit et de la matinée, tombe.

Mon Jésus, c’est moi qui vous fais tomber quand je pèche. Je vous en demande humblement pardon.

4e station – Jésus rencontre sa très sainte Mère.

Deux regards se croisent : la Mère et le Fils. Dans un élan d’infinie souffrance, leurs volontés acceptent l’épreuve et, réconforté par la présence discrète de Notre Dame, Jésus continue sa route.

Ô Vierge Marie, j’ai besoin de vous à mes côtés pour ne pas m’arrêter quand mes forces diminuent.

5e station – Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix.

Il ne s’y attendait pas, ce brave homme qui revenait de ses champs sur l’heure de midi, à être happé au passage pour décharger Jésus de son fardeau. Et parce qu’il a accepté sans broncher, Jésus le récompense : lui et ses fils vont devenir chrétiens.

J’ai tant d’occasions pour imiter Simon de Cyrène… Quand je porte mes petites croix à la suite de Jésus, je sais que je deviens meilleur.

6e station – Une sainte femme essuie le visage de Jésus.

Bouleversée par ce qu’elle voit, Véronique essuie le beau visage de Jésus, souillé de sang, de sueur, de larmes, de crachats.

Mon Jésus, imprimez pour toujours en mon âme, comme sur le linge de sainte Véronique, vos traits de sainteté, afin que je vous ressemble de plus en plus.

7e station – Jésus tombe pour la seconde fois.

Malgré l’aide qu’il reçoit de sa Mère, de Simon, de Véronique, Jésus est épuisé et il retombe. Il veut par cette rechute m’apprendre à ne pas me décourager, car il se relève.

Mon Jésus, je crois, mais augmentez ma foi !

8e station – Jésus console les filles de Jérusalem qui le suivent.

Loin de penser à ses propres souffrances, Jésus songe aux autres qui se lamentent sur son sort. C’est le comble de la charité de s’oublier pour laisser la miséricorde se manifester. Jésus le fait, par amour pour nous tous.

Mon Jésus, apprenez-moi à pratiquer la bonté envers tous : mes camarades et même ceux avec lesquels je m’entends moins bien.

9e station – Jésus tombe pour la troisième fois.

Jésus arrive au sommet de la colline et il s’effondre. Ses souffrances, causées par nos péchés, sont atroces.

Aidez-moi, mon doux Jésus, à comprendre la malice du péché. Pardon, mon Seigneur et mon Dieu.

 

10e station – Jésus est dépouillé de ses vêtements.

On arrache sans ménagement les habits de Jésus, collés à son saint Corps. Toutes les plaies s’ouvrent à nouveau et le précieux Sang de Jésus coule.

Le péché dépouille mon âme de la présence de Jésus. Mon Jésus, je veux vous couvrir de mes bonnes œuvres, pour vous soulager.

11e station – Jésus est cloué à la Croix.

Le martyre de Jésus touche à sa fin et à son sommet. Quelle humiliation ! Être crucifié entre deux malfaiteurs, moqué par une foule remplie de haine.

Pour moi, pour me sauver, mon Jésus, vous n’avez pas hésité à pousser votre amour jusqu’à ce point. Que ferai-je pour vous ?

12e station – Jésus meurt sur la Croix.

Pendant trois heures, Jésus continue avant de mourir sa mission de sauver les âmes : il ouvre le ciel au larron repentant, il pardonne à ses bourreaux, il donne sa Mère à saint Jean, il offre sa vie en Sacrifice pour nous racheter.

Mon Jésus, je sais que la sainte Messe renouvelle exactement votre Sacrifice. Souvent j’y ai assisté de façon bien distraite ou même de mauvais cœur. Je ferai à présent des efforts, à chaque fois.

13e station – Jésus est déposé de la Croix et remis à sa Mère.

Né dans les bras de Marie, Jésus repose maintenant encore dans les mêmes bras. Quelle souffrance pour vous, ô ma Mère bien-aimée. Ce sont les péchés des hommes qui ont mis votre Jésus dans cet état.

Acceptez, ô Marie, mes sacrifices offerts en union aux vôtres, pour soulager votre peine et celle que j’ai faite à Jésus par mes fautes.

14e station – Jésus est mis dans le Sépulcre.

C’était un tombeau neuf, appartenant à Joseph d’Arimathie, dans lequel Jésus a été déposé.

Que mon cœur soit aussi un tombeau neuf, sans souillure, où Jésus aimera à reposer. Par mon baptême, je suis devenu le Temple de la Sainte Trinité. Mon Jésus, je vous aime !

Prière finale

Ô Père Éternel, je vous offre le Sang très précieux de Jésus-Christ, pour l’expiation de mes péchés, le soulagement des âmes du purgatoire et les besoins de la Sainte Église.

Notre Père; Je vous salue; Gloire au Père.

Acceptation de la mort

Seigneur mon Dieu, dès aujourd’hui, j’accepte de votre main, volontiers et de grand cœur, le genre de mort qu’il vous plaira de m’envoyer, avec toutes ses angoisses, toutes ses peines et toutes ses douleurs.