
C’est sous ce vocable que l’humble curé de Pontmain, l’abbé Michel Guérin, entraînait ses pieux et fidèles paroissiens à invoquer inlassablement la Vierge Immaculée, depuis des mois avant le 17 janvier 1871, jour béni où la Mère de Dieu, dans un Ciel étoilé, apparut à quelques enfants, durant quelques heures, le soir de ce jour glacial.
L’Histoire de ce fait est connue de nos lecteurs, je n’en doute pas. Nous ne retiendrons que le message qui s’inscrivit dans ce Ciel pur de Pontmain :
MAIS PRIEZ MES ENFANTS, DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS .
MON FILS SE LAISSE TOUCHER
Mère de l’Espérance…
- Il ne s’agit plus aujourd’hui de demander à la Vierge de Pontmain de repousser le Prussien aux portes de Laval comme en 1871.
- Il ne s’agit plus de supplier Marie de refouler le Mahométan aux portes de Poitiers comme au temps de Charles Martel.
- Il ne s’agit plus d’invoquer la Vierge forte pour bouter l’Anglais hors de France, comme au temps de la Pucelle d’Orléans.
Les ennemis du dehors ont envahi notre pays. Le mondialisme étend comme une pieuvre ses tentacules.
Mère de l’Espérance, que nous demandons-vous alors ?
Le mal est pire que sous Charles Martel, que sous sainte Jeanne d’Arc ou qu’en 1871.
Le mal est profond et démoniaque : il s’agit de supplier Dieu Tout-Puissant, par les mains très pures de la Vierge Immaculée et de son Époux virginal, le noble saint Joseph, de refouler Satan et ses suppôts qui font sous cape un travail de sape, pour la perte des âmes.
Les scandales publics des autorités les plus hautes, que ce soit dans l’Église conciliaire et les États (presque tous, la France en particulier) sont flagrants.
Demandons en ce jour du 17 janvier, anniversaire de l’Apparition de Notre-Dame de Pontmain, la conversion frappante et publique des autorités religieuses et politiques.
Nous pouvons demander aussi à Dieu un signe manifeste et tout autant public, comme il l’a déjà montré : « Hérode Agrippa était irrité contre les Tyriens et les Sidoniens. Mais d’un commun accord ils vinrent à lui, et ayant gagné Blastus, qui était chambellan du roi, ils demandaient la paix, parce que leurs contrées tiraient leur subsistance de celle du roi. Au jour fixé, Hérode, revêtu d’habits royaux, s’assit sur son trône, et il les haranguait. Et le peuple acclamait : C’est la voix d’un Dieu, et non d’un homme. Mais aussitôt un Ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu ; et dévoré de vers, il expira. » (Actes 12, 20-23)
La justice de Dieu est Dieu même, tout autant que sa bonté et sa miséricorde. N’oublions jamais cela !
Afin que le scandale cesse, que la Vérité soit défendue, protégée, afin que vos enfants grandissent enfin dans un climat sain, vrai, pour que la vraie liberté, celle de la Vérité, soit proclamée.
« Mère de l’Espérance, dont le nom est si doux, protégez notre France, priez, priez pour nous ! »
Litanies de Notre-Dame de Pontmain
Abbé Dominique Rousseau
En la fête de Notre-Dame de Pontmain, 17 janvier 2024